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  • Date de création 21 octobre 2019
  • Dernière mise à jour 21 octobre 2019

Adaptation et diffusion de technologies innovantes pour le contrôle des agents pathogènes d’origine tellurique et de nématodes phytoparasites, en vue d'une production durable du cacaoyer, du bananier et des cultures maraîchères en Côte d’Ivoire 2. Thé

Le cacaoyer, le bananier plantain et les plantes maraîchères, comme toutes les plantes cultivées, font face à de multiples menaces parasitaires. Les plus importantes sont le fait de champignons, de bactéries, de virus, de charançons et de nématodes. Leurs actions peuvent occasionner d’importantes pertes de récolte de l’ordre de 20 à 75%.

Dans la plupart des régions productrices de ces cultures en Côte d’Ivoire, les méthodes utilisées pour contrôler ces nuisibles reposent sur
l’utilisation des pesticides de synthèse appartenant à des classes toxicologiques souvent récusées, au regard de la destination finale du produit qui est la consommation humaine.

Ces produits de synthèse présentent de sérieux inconvénients pour la santé humaine et l’environnement. Les enjeux environnementaux auxquels l’agriculture mondiale doit aujourd’hui faire face, remettent en question les modes de productions conventionnels. Aussi, la recherche agronomique s’oriente-t-elle vers des alternatives visant la diminution, voire la suppression des pesticides de synthèse.

Ce projet, d’une durée de 2 ans, permettra de valoriser un certain nombre de résultats de recherche déjà éprouvées dans ce domaine. Différentes méthodes et stratégies de gestion des populations de nématodes, de champignons et de bactéries, respectueuses de l’environnement éprouvées en milieu contrôlé en Côte d’Ivoire, ou ailleurs dans d’autres pays, seront testées en milieu de production et leurs impacts sur le rendement seront évalués avec le concours des producteurs.

Les plantes de services seront utilisées tant pour lutter contre les nématodes, les champignons que contre les bactéries. Afin d’atteindre le même objectif, des microorganismes antagonistes et des extraits végétaux seront également utilisés pour contrôler les champignons et bactéries phytopathogènes.

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