Durant 3 jours, du 14 au 16 février 2024, le cajou ou anacarde ivoirien a été l’objet de toutes les attentions, au Radisson Blu Hôtel d’Abidjan. Et pour cause, la Côte d’Ivoire y organisait la 5ème édition des Journées Nationales des Exportations de Cajou (JNEC), autour du thème : « Durabilité de la filière anacarde, gage de compétitivité et de croissance de l’économie ivoirienne ».
Cet évènement d’envergure a vu la participation de nombreux acteurs nationaux et internationaux. Sponsor des JNEC 2024, le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA) était au rang de ces penseurs du développement de la Filière Anacarde. En effet, en raison de son rapport privilégié avec cette filière cotisante au sein de l’institution, l’accompagnement du FIRCA pour l’activité est « tout naturel », a assuré Mme Patricia Kouadio, Chargée de Programmes.
L’édition 2024 des JNEC a mobilisé tous les acteurs de la chaine de valeurs du cajou autour de la problématique de la durabilité de la filière anacarde en Côte d’Ivoire, dans un contexte où le pays, comme plusieurs autres pays producteurs, est fortement miné par le dérèglement climatique et d’autres facteurs exogènes, tels que le conflit russo-ukrainien.
Selon les principaux acteurs locaux, notamment le Ministère d’état, ministère de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, le Conseil Coton et Anacarde (CCA), l’OIA Anacarde et le FIRCA, la filière regorge d’importantes potentialités, profitables pour l’ensemble du continent. Les projections indiquent 3 milliards USD (dollars américain) pour le marché africain uniquement.
Et pour conquérir ces marchés, l’expérience et la politique agricoles de la Côte d’Ivoire concernant le développement de la Filière Anacarde, ont été unanimement reconnues par les participants comme des modèles inspirants, à encourager sur le plan international.
Premier producteur de la noix brute de cajou (NBC), le pays a émergé en 2021 comme le 3ème transformateur mondial de noix de cajou, après le Vietnam et l’Inde. Pour le Commissaire général des JNEC, M. N’Guettia Assouman, cette position stratégique induit « le passage urgent à la modélisation de la durabilité de la filière », face aux contingences socio-environnementales présentes et à venir.
Rappelons que le FIRCA est en Côte d’Ivoire, depuis plus de 20 ans, en charge du financement des services agricoles pour plus de 25 filières, au nombre desquelles la Filière Anacarde.