Le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA) n’est pas resté en marge de la célébration de la Journée Internationales des droits de la femme, le 08 mars dernier. A la faveur d’une causerie-débat, l’institution a donné la parole à ses femmes, pour partager leurs expériences, afin de bien mener leurs vies professionnelle et personnelle.
C’est devenu une tradition au FIRCA, la journée du 08 mars sert à l’institution pour « mettre en lumière les rôles essentiels et indissociables du travail décent et de l’égalité des genres », a indiqué le Directeur Exécutif Adjoint, M. N’Diaye Oumar, dans son allocution d’ouverture.
Pour ce faire, le FIRCA a organisé à son siège, appelé « la maison des filières agricoles », une causerie-débat, sur le thème « Conciliation vie professionnelle et vie personnelle », animée par 5 panélistes, soit 4 femmes et 1 homme, choisis au sein du personnel. Face aux dirigeants et autres employés présents, dans une ambiance détendue, les panélistes et intervenants ont peint le tableau d’une institution sensible aux spécificités liées aux femmes.
Avec eux, Mme GUEU Rachel, Chef de service Affaires Juridiques, relève que les préoccupations telles que la grossesse, la maternité et l’allaitement, spécifiques à la femme, ainsi que les questions des congés, des horaires de travail, etc. trouvent un écho favorable au sein du FIRCA, grâce à un climat bienveillant entre supérieurs hiérarchiques et collaborateurs.
Pour allier vie professionnelle et personnelle, la panéliste Lyna Adon, Assistante au Service de passation des marchés du FIRCA, a partagé le secret de son épanouissement : l’utilisation des TIC. Cette employée, mère et épouse, utilise en effet les outils digitaux afin de planifier son travail et exécuter de façon optimale ses journées. Cela, tout en restant connectée à sa famille, grâce à un système d’alerte mis en place avec le personnel de maison.
« C’est à nous femme, de créer l’harmonie qu’on souhaite pour notre vie », a déclaré Mme Eyorokon Henriette, une autre panéliste, Chargée de programmes et Expert maraichers. Pour cette nourrice, entre obligations d’allaitement et engagements professionnels, trouver le juste milieu est non négociable. Pour se faire, « Il faut rentrer à l’heure raisonnable de fin de service. Je me suis imposée cette limitation d’heure et ainsi qu’un délai à toutes mes tâches, de sorte à pouvoir les accomplir toutes sans ruiner ma santé », a-t-elle partagé.
En outre, l’apport d’un compagnon bienveillant, d’aides ménagers, la communication, la loyauté, ainsi que la détermination pour l’atteinte de ses objectifs sont autant de facteurs importants relevés par les intervenants, qui précisent que tout part de l’employé lui-même.
Pour sa part, le Directeur Exécutif Adjoint, ayant suivi la séance avec intérêt, a exprimé son soutien aux femmes du FIRCA, qui, « en plus d’être d’excellentes collaboratrices », arrivent à trouver un équilibre sain avec leurs responsabilités personnelles. Toutefois, M. N’Diaye a interpellé l’ensemble des participants à la causerie, à « savoir lâcher-prise ». C’est pour lui, le meilleur moyen de « renouveler ses énergies et rester au top de sa performance ».
Il appelle par ailleurs à réfléchir sur la problématique « Comment créer un environnement de travail plus flexibles et inclusifs qui soutiennent les besoins de chacun des employés ? ». A cet effet, d’autres causeries-débats sont souhaitées cette année pour enrichir la stratégie genre du FIRCA. Cet appel a été bien entendu par le Service Genre et Environnement, en particulier par Mme AKA Danielle, Chef de Cellule genre et cheville ouvrière de l’activité.