La 15ème Session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la Désertification (CCNUD) COP a bel et bien ouvert ses portes ce lundi 09 mai 2022 au Sofitel hôtel Ivoire à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Après New Delhi (Inde) en 2019, la capitale ivoirienne accueille plusieurs milliers de personnes, Chefs d’Etat, Ministres, plénipotentiaires, scientifiques, journalistes et de nombreux représentants de la société civile, et ce, jusqu’au 20 mai 2022. Les 197 Etats Parties à la Convention devront procéder à de âpres négociations devant aboutir à des accords internationaux en vue de la protection des sols et de l’environnement.
La Côte d’Ivoire, pays hôte, entend multiplier les offensives diplomatiques pour mobiliser environ 1,5 milliard de dollars US auprès des bailleurs de fonds. Ces ressources devront servir à financer des projets et programmes en vue de restaurer les terres dégradées, renforcer durablement la productivité agricole en Côte d’Ivoire, créer des millions d’emplois pour les jeunes et améliorer la qualité de vie des femmes en milieu rural, principales productrices des denrées alimentaires. Ce plaidoyer baptisé « Initiative d’Abidjan » ou « Abidjan Legacy Program », doit s’étendre sur 10 ans.
En effet, la Côte d’Ivoire, comme bien de pays africains et asiatiques, est concernée par les problématique liés à la protection des écosystèmes et pose déjà des actions dans le but de mettre fin au fléau. Dans ce cadre, le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA), entité accréditée pour le financement vert à travers le Projet Readiness, accompagne entre autres, des projets visant à réduire la déforestation, lutter contre la sécheresse et produire du bio-compost.
Le FIRCA est naturellement bien représenté à la COP 15 par un stand aux côtés des institutions financières les plus importantes du monde. Les collaborateurs du Directeur exécutif Atsin Yao Léon, à travers cette lucarne, veulent davantage faire connaître leur structure.
« Il est clair que la COP 15 est une occasion pour les structures nationales de montrer leur savoir-faire en matière de préservation de l’environnement et restauration des sols. C’est aussi une opportunité pour notre Institution, le FIRCA pour se faire connaître dans le monde du financement vert. Nous allons expliquer à tous les visiteurs de tous les pays du monde ce que c’est que le FIRCA et ce que sait faire le FIRCA en terme de financement dans la lutte contre la désertification et la dégradation des sols »., explique Fidèle Kouadio, chef de service Environnement au FIRCA.
Pour rappel, la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la désertification, est le seul accord international juridiquement contraignant sur la gestion durable des terres. La Convention traite spécifiquement des zones arides, semi-arides et subhumides sèches, connues sous le nom de terres arides, où se trouvent certains des écosystèmes et des peuples les plus vulnérables. Ces problématiques concernent environ 60% du territoire ivoirien et près de 100% de la partie septentrionale du pays au niveau des terres dégradées.
Comme pour les autres traités des Nations Unies, son organe suprême de gouvernance est la Conférence des Parties, qui se réunit chaque année.