Le vendredi 28 octobre, jour 2 de la CGECI ACADEMY 2021, a été l’occasion pour le FIRCA de faire ses propositions pour une agriculture résiliente en Côte d’Ivoire. Représentant le Directeur exécutif du FIRCA, Léon Atsin Yao, à un panel de haut niveau, Jean Paul Lorng, a égrené les solutions de son Institution sur ce sujet. « Nos solutions tournent autour de 5 axes, en fonction de la nature des crises. », a-t-il fait savoir avant de détailler : « Pour les crises exogènes, liées à l’environnement des affaires en raison des fluctuations des cours et aux difficultés d’accès aux marchés extérieurs, le FIRCA propose le renforcement des capacités des acteurs des chaînes de valeurs. Pour les crises endogènes, liées à l’organisation des interprofessions et des organisations professionnels, le FIRCA apporte un appui dans la formation dans l’accompagnement à la reconnaissance des interprofessions. Aussi, pour les crises liées à la production, notamment à la rareté de la main d’œuvre et la faible mécanisation, le FIRCA finance la recherche pour apporter des solutions de main d’œuvre, et former les leaders à une meilleure gestion des filières et des chaînes de valeur agricoles. ».
Le panel a également a mis au goût du jour les méthodes propres de résiliences développées par le secteur privé. Olga Yeno, entrepreneure dans le domaine du cacao, en a fait un large écho. « La capacité d’adaptation reste la meilleure solution de résilience dans le secteur privé », car, dira-t-elle, « pour nous, les crises ne sont pas une malédiction. Elles sont plutôt une chance d’apprentissage, et cela a été notre cas. Nous avons connu un développement dans la crise grâce à notre souplesse, flexibilité et capacité d’adaptation ».
Pour le FIRCA, l’adaptation doit s’étendre à la recherche. C’est pourquoi, selon Oumar N’Diaye, Directeur exécutif adjoint de l’Institution, la recherche doit changer de paradigme. « La recherche doit sortir de la recherche fondamentale pour proposer des produits », a-t-il indiqué. Pour M. N’Diaye, les solutions pour booster l’agriculture ivoirienne, au niveau de toutes ses chaînes de valeurs, passe par la promotion des produits locaux. « Je voudrais que nos administrations publiques fassent la promotion des produits de nos champions nationaux », a-t-il plaidé. Un message bien reçu par le représentant de l’État dans le panel, Dr Adjoumani Koffi, Directeur général des Productions et de la Sécurité sanitaire.
La CGECI ACADEMY 2021 a refermé ses portes le vendredi 28 octobre, après le panel. Le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Traoré, a présidé la cérémonie de clôture, au nom du chef du gouvernement.